Elise Mertens/MSF

Zone Recrutement, été 2019 : Les compétences linguistiques sont importantes

Bienvenue au numéro d’été 2019 de notre bulletin Zone Recrutement. La Zone Recrutement MSF Canada vise à offrir aux professionnels du Canada des possibilités de se joindre à l’action médicale humanitaire de Médecins Sans Frontières (MSF) dans le monde, et de participer à nos efforts pour soigner des populations touchées par une crise, un conflit, une catastrophe ou la négligence.  

Médecins Sans Frontières (MSF) est toujours à la recherche de professionnels expérimentés pour nous aider à fournir des soins médicaux d’urgence aux populations en détresse dans le monde. Notre travail exige un large éventail de compétences, c’est pourquoi nous recrutons des personnes aux horizons divers : profils médicaux et paramédicaux, spécialistes des ressources humaines et des finances, ingénieurs, logisticiens, et bien plus encore.

Pourquoi les compétences linguistiques sont importantes

Mais tous les employés de MSF ont une compétence en commun : la capacité de communiquer efficacement. Nos équipes sur le terrain sont composées de personnes provenant de tous les pays. Lorsqu’elles se retrouvent en première ligne des crises humanitaires du monde, il est essentiel qu’elles puissent se comprendre. Voilà pourquoi nous insistons pour que notre personnel international sur le terrain maîtrise le françaisl’anglais ou l’arabe, qui sont les principales langues de communication dans les différents projets MSF d’un bout à l’autre du globe.

En tant que membre de la Zone Recrutement, vous avez déjà signalé votre intérêt à travailler avec MSF à l’étranger. Si vous habitez au Canada, il est fort probable que vous maîtrisiez déjà au moins une des langues dont nous avons le plus besoin. Parce que l’anglais et le français sont les deux langues officielles du Canada, les Canadiens sont souvent avantagés quand vient le temps d’être placés dans un projet MSF à l’étranger, car beaucoup d’entre eux sont déjà bilingues.

Anglais comme exigence de base

Si vous avez été capable de lire et de comprendre ce message jusqu’à présent, vous avez probablement une certaine aisance à communiquer en français. Mais le français ne suffit pas pour faire ressortir votre candidature. Bien que le français soit une langue clé pour bon nombre de nos opérations, l’anglais demeure la langue internationale de travail à MSF. Il est essentiel de le parler et de le comprendre pour communiquer avec les collègues de MSF embauchés localement et en provenance de l’internationale. L’arabe est également essentiel dans un grand nombre de contextes où nous travaillons. Ainsi, les candidats qui parlent l’anglais et l’arabe en plus du français ont de meilleures chances d’être sélectionnés.

Et il est important de se rappeler que postuler pour travailler à MSF est un processus concurrentiel : les postes terrain sont pourvus à partir d’un bassin mondial de candidats, qui peuvent provenir de n’importe quel pays du monde où MSF recrute. Bon nombre de ces candidats parlent peut-être déjà certaines des langues les mieux adaptées aux contextes MSF. Donc, si le français est votre langue maternelle et que vos compétences en anglais et en arabe sont limitées, il vaudrait la peine de faire un petit effort pour améliorer ces compétences avant de soumettre votre candidature.

« À l’âge de 58 ans, j’ai décidé d’améliorer mes compétences en anglais »

Ces efforts peuvent produire des résultats concrets. Claudette Seyer est une infirmière montréalaise qui a travaillé ces dernières années avec MSF à l’étranger, notamment en Syrie, en Haïti et au Nigéria. Claudette souhaitait rejoindre MSF depuis ses débuts comme infirmière, mais elle savait qu’elle ne possédait pas les compétences linguistiques nécessaires. Ce n’est qu’à sa retraite qu’elle a décidé d’améliorer ses compétences dans le but de réaliser ses ambitions en tant que travailleuse humanitaire.

« Je me rappelle de la fondation de MSF en 1971 », dit Claudette. « Pour moi, ces gens étaient des héros, mais pendant longtemps j’ai cru que ce qu’ils faisaient était inaccessible pour moi. Mais à l’âge de 58 ans, j’ai décidé d’améliorer mes compétences en anglais et j’ai postulé à MSF en tant qu’infirmière sur le terrain. Il est parfois nécessaire de trouver le courage de transformer ses rêves en réalité.»

À quel point avez-vous besoin de maîtriser ces langues?

Pour avoir une meilleure idée de votre niveau actuel de compétences linguistiques et de ce que nous recherchons, vous pouvez consulter la grille d’autoévaluation linguistique, que MSF utilise comme guide pour déterminer le niveau de compétences. De manière générale, nous considérons le niveau B1 comme une exigence linguistique minimale, bien qu’un niveau plus élevé pourrait être de mise en fonction du contexte. Parce que ce niveau concerne davantage la capacité à fonctionner que la maîtrise complète, il est plus facilement atteignable. Bon nombre de nos candidats canadiens retenus ont suivi des cours d’immersion ou de langue seconde avant de postuler, ou même de courts programmes de remise à niveau. 

MSF compte sur des professionnels qualifiés provenant du Canada et d’autres pays pour nous aider à fournir des soins médicaux et une aide humanitaire de grande qualité aux personnes touchées par une crise, un conflit, une catastrophe ou la négligence. Si vous êtes francophone, que vous possédez les compétences que nous recherchons et que vous aimeriez faire partie de nos équipes sur le terrain à l’étranger, il pourrait être très judicieux de parfaire votre anglais avant d’entreprendre leprocessus de candidature. Il s’agit d’un petit investissement qui pourrait concrétiser votre parcours de candidat à travailleur humanitaire.

Merci de votre intérêt pour MSF et de votre soutien envers notre action médicale humanitaire qui sauve des vies.   

Bien cordialement,  

L’équipe de recrutement de MSF Canada